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Le lupin :

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  Fleur du lupin blanc

Qu' est ce LE LUPIN BLANC ?

 

Le lupin blanc (Lupinus albus) est une légumineuse annuelle autogame à racine pivotante bien développé. Il est très proche et appartient à la même famille et même genre que le lupin jaune (Semkala) traditionnellement cultivé dans le Gharb.

Anciennement utilisé comme engrais vert, le lupin blanc est devenu grâce à la découverte de variétés douces exemptes d'alcaloïdes, une culture fourragères fanée, ensilée ou utilisée pour la production de graines. Une brève description de la plante est donnée ci-après:

Hauteur : 80 à 150 cm.

Feuilles: digitées, 5 à 7 folioles.

Fleurs:

(Champs de lupin bleu)

blanches, teintées de bleu au sommet disposées en grappes terminales, alternativement sur l'axe.

Fruits: gousses jaunâtres, faiblement velues, terminées par un bec au sommet, contenant 2 à 6 graines.

Graines: rondes, aplaties, jaune blanchâtre. Le poids de 1000 graines est d'environ 300g.

 

Pourquoi

le lupin blanc?        

 

les lupins doux représentent un intérêt certain pour la culture:

- Ils se caractérisent par une bonne valeur alimentaire: les lupins possèdent des graines très énergétiques (10% de matières grasses) et riches en protéines (40% de matières azotées) qui peuvent se substituer à la féverole et au tourteau dans l'alimentation animale.

- Ils permettent de mieux valoriser les terres légères: les lupins sont dénommés "les plantes d'or des sables" en raison de leur avantage de bien pousser sur les sols sablonneux.

- ils constituent un bon précédent: les lupins libèrent le sol assez tôt et sont de très bonnes têtes d'assolement. Ce sont des légumineuses avec des racines bien développées et pénétrant profondément dans le sol, laissant un reliquat d'azote important dans le sol et une très bonne structure. Ceci permet une bonne implantation et un meilleur développement des cultures suivantes.

La culture des lupins doux n'est pas inconnue des agriculteurs marocains. Des superficies de 3000 à 4000 ha sont annuellement emblavées en lupin jaune dans la région du Gharb.

Par rapport au lupin jaune, le lupin blanc présente deux avantages importants. D'une part, le lupin blanc procure une meilleure productivité. D'autre part, il tolère des teneurs en calcaire plus élevées. Le lupin jaune présente toutefois l'avantage de mieux valoriser les sols dont la fertilité est faible.

 

OU CULTIVER

LE LUPIN BLANC?

 

Le lupin blanc est cultivé dans les régions recevant plus de 350 mm de pluviométrie annuelle. Le zéro de germination est 3°C. La température optimale de croissance est de 20-25°C. La température critique durant la phase végétative est de -5°C.

Le lupin blanc préfère les sols sablonneux à sablo-limoneux, acides ou voisins de la neutralité. Il est très sensible à la chlorose et ne doit donc jamais être cultivé sur les sols calcaires. La teneur en calcaire maximale tolérée est 5%.

Ces exigences écologiques sont satisfaites dans les régions littorales atlantiques allant de Safi à Tanger.

 

QUELLE VARIETE

UTILISER?

 

Une seule variété est disponible localement: MULTOLUPA. C'est une variété sélectionnée et recommandée par l'INRA. Elle est douce, précoce et dont le rendement peut dépasser les 20q/ha. La floraison s'effectue en Mars et la maturité des grains en Mai.

D'autres variétés étrangères se sont révélées adaptées aux conditions marocaines. C'est le cas de la variété: KIEV MUTANT.

 

COMMENT CULTIVER LE LUPIN?

 

Précédent: de préférence, cultiver le lupin après une céréale. Éviter les légumineuses comme précédent et éviter pendant quelques années le retour du lupin sur la même parcelle, et ce afin de réduire les conditions favorables au développement des maladies.

 

Préparation du sol:

 

Un labour préparatoire à 20 ou 25 cm, suivi d'une façon superficielle (cover-cropage par exemple) qui enfouira en même temps les engrais de fond.

 

Date de semis:

 

période optimale de semis entre le 15 Octobre et le 15 Novembre. Les semis peuvent éventuellement s'étendre jusqu'au 15 Décembre, mais les semis précoces donnent en général les meilleurs rendements.

 

Profondeur de semis:

 

la germination épigée des lupins rend la plantule plus sensible à la profondeur du semis. Celle-ci doit être de 5 cm au maximum.

 

Mode et densité de semis:

 

pour la production de graines: 100 à 150 kg/ha. Les écartements entre lignes peuvent être de 17,5 cm en utilisant des semoirs à céréales (dans le cas d'un désherbage chimique) ou varier entre 17,5 et 70 cm (désherbage mécanique). Pour la production de fourrage: la densité de semis peut être augmentée à 180 kg/ha. Le semis peut être effectué à la volée (tout en maximisant la profondeur de semis) ou à des écartements de 17,5 cm (semoirs à céréales).

 

Fertilisation:

 

le lupin ne demande aucun apport d'azote.

 

Désherbage et entretien:

 

dans le cas de semis en lignes très espacées, on peut procéder à un désherbage mécanique.

 

COMMENT EXPLOITER?

 

Engrais vert: En vue d'améliorer la structure et la fertilité du sol, le lupin est enfoui comme engrais vert au stade floraison. Pour ce but, les populations amères peuvent être utilisées.

Pâturage: le lupin blanc ne se prête pas au pâturage.

Conservation: les lupins en culture pure se fanent difficilement. Le fanage est donc déconseillé. Par contre, les lupins sont aisément ensilés.

Production de graines: la récolte des graines se fait quand les gousses du bas sont mûres, en général au mois de Mai. La récolte s'effectue sans difficulté à la moissonneuse batteuse.

 

COMMENT UTILISER LES GRAINES?

 

Les graines de lupin blanc présentent un intérêt potentiel dans l'alimentation animale, en tant que source de protéines. En effet, elles sont très riches en protéines brutes et contiennent des quantités suffisantes d'acides aminés. Les matières azotées digestibles représentent environ 350 g/kg de matière sèche.

Leur teneur en matières grasses (80 à 120 g/kg de matière sèche) est aussi importante, ce qui leur confère une valeur énergétique élevée. Leur teneur en minéraux varie entre 35 et 45 g/kg de matière sèche.

La composition chimique et la digestibilité des graines est comme suit:

Matière shèche: 86-90

Constituants (en % de MS)

Grain entier: 35-42

Cotyléclon: 42-50

Matière Grasse: 9-013

Matières animales: 305-4,5

Calcium: 0,2-0,7

Phosphore: 0,4-0,7

Constituants pariétaux

Parois cellulaires (NDF)22-26

Lignocellulose (NDF): 17-20

Lignime (ADL): 1,7-2,8

Valeur Energitique: (UF/kg de MS (%): 1,25

Digestibilité de MS (%)

Grain entier: 85

Cotyléclon: 95

Enveloppe: 22

Les grains de lupin peuvent être utilisés dans la ration des différentes espèces et pour différents types d'animaux.

 

Vaches laitières:

Les grains de lupin peuvent parfaitement remplacer une partie du concentré dans la ration des vaches laitières. En effet, le remplacement total des tourteaux dans la ration par les grains de lupin permet la même production laitière, de même qualité du lait (protéines, matières grasses,...) et avec la même efficacité alimentaire.

le lupin doit être broyé et ne pas être conservé plus de 15 jours pour éviter le rancissement. Il n'y a aucun problème d'appétence même avec des quantités élevées, jusqu'à 6 kg/j pour les races améliorées.

Bovins en croissance-engraissement: Les performances de croissance et d'engraissement sont comparables à celles obtenues avec des tourteaux. La distribution journalière de 1,6 à 1,8 kg/j de graines broyées est bien acceptée par les animaux.

Ovins et caprins: L'incorporation des grains de lupins dans la ration permet des performances zootechniques semblables à celles permises par les tourteaux et d'autres graines protéagineuses (féverole, pois).

Le lupin est mélangé en grains concassés ou entiers à 70-75% de céréale et à 3-4% de complément minéral et vitaminé.

La distribution de 300 à 400 g/j engendre des performances intéressantes aussi bien pour la croissance que pour la production laitière.

Volaille: Pour avoir des performances similaires à celles des tourteaux, il est préférable que le taux d'incorporation des grains de lupin ne dépasse pas 20% de la ration totale (en matière sèche).

En plus de la production de graines, le lupin peut être aussi utilisé pour la production de fourrage. La plante de lupin peut être ensilée au stade floraison (20 - 25% de matière sèche) et l'ensilage présente les caractéristiques suivantes (en % de matière sèche):
Protéines brutes 16-17,5
Cellulose brute 28-29
Matières Minérales 5,5-6,5
valeur Energitique (UF/kg de MS) 0,7-0,9
Digestibilité (%)
Matière organique 66-70
Protéines brutes 70-74
Cellulose brute 50-55

Une graine millénaire   

Cultivé depuis plus de 4 000 ans, le lupin est une légumineuse, comme le pois, le soja ou la fève. Traditionnellement, la graine est employée dans l'alimentation humaine pour sa forte teneur en protéines. Des graines ont été retrouvées dans les pyramides égyptiennes. La civilisation maya en a également fait usage.

Il est encore aujourd'hui consommé sous forme de graine saumurée, comme l'olive, dans le sud de la France, au Portugal et dans le Maghreb (c'est le trimoço portugais et le tramoussos algérien).
Il est également utilisé dans le bassin méditerranéen et plus largement en Amérique du Sud sous forme de semoule pour confectionner des galettes.

En Allemagne, dès le début du siècle dernier, le lupin a constitué une source protéique de choix dans l'alimentation humaine.

L'Europe reconnaît à présent l'intérêt de la culture de ce protéagineux prometteur et cultivable sur nos sols. Plusieurs projets de recherche-développement européens ont été financièrement appuyés par la Commission européenne à la recherche.

Aujourd'hui, cinq espèces présentent un intérêt agronomique :
- le lupin blanc (Lupinus albus), le plus répandu en France ;
- le lupin bleu (Lupinus angustifolius), largement cultivé en Australie ;
- le lupin jaune (Lupinus luteus) cultivé en Europe centrale ;
- le lupin changeant (Lupinus mutabilis) cultivé en Amérique du Sud ;
- le lupin des jardins (Lupinus polyphillus).

Seuls Lupinus albus, angustifolius et luteus sont utilisés aujourd'hui dans l'alimentation humaine.


Production des protéagineux en France (en hectares)
Lupin 5 600 ha
Féverole 13 600 ha
Pois 489 000 ha
Soja 111 000 ha

Le Savez-vous ? : Le lupin, comme toute les légumineuses, récupère l'azote de l'air, le recycle dans le sol et limite les apports d'engrais pour les cultures suivantes. C'est une plante rustique et résistante.
Il supporte, beaucoup mieux que le soja ou le pois, l'absence de traitements herbicides et fongicides. Il est assurément, parmi les sources de protéines biologiques, la culture la plus adaptée à l'Europe de l'Ouest.

Le Lupin : un protéagineux
de haute teneur en protéines


Le lupin est une légumineuse annuelle à grosses graines, riche en protéines et en huile, traditionnellement utilisé pour l'alimentation humaine et animale sur le pourtour du Bassin Méditerranéen et sur les Hauts Plateaux Andins.

L'aire de culture des espèces domestiquées par l'Homme, des lupins blancs, bleus, jaunes et andins, à été longtemps limitée aux centres d'origines car les plantes et les graines contenaient des alcaloïdes qui leurs conféraient un goût amer. Son utilisation n'était possible qu'après élimination des alcaloïdes par trempage dans l'eau. La création de types "doux", sans alcaloïdes, a permis le développement de la culture dans le monde et tout particulièrement en Australie où les surfaces cultivées sont supérieures à 1 million d'hectares.

Parmi les espèces cultivées, le lupin blanc doux présente le potentiel de production en protéines/hectare le plus élevé. En semis de printemps le rendement moyen en graines contenant 40% de protéines est de 35 q/ha soit une production de 1400kg de Matière Azotée Totale par hectare.

La culture du lupin prend de l’ampleur dans les régions d’élevage, les surfaces ont été multipliées par dix sur les départements des régions du Pays de Loire et de Bretagne, alors qu’elles régressent régulièrement en Charente-Maritime. De quelque 500 hectares, il y a dix ans, on n'en retrouve plus qu’une centaine aujourd’hui. Alors que la culture ne pose plus de sérieux problèmes, pourquoi cette désaffection ?

Bien qu’il ne soit possible d’implanter du lupin que sur des terres où il n’y a pas de calcaire, il reste encore suffisamment de surface, en terres de limons ou de doucins, pour que cette culture se maintienne sur le département. Alors que la plupart des agriculteurs se posent régulièrement la question de diversification des cultures, le lupin en autoconsommation pour les bovins ou en culture de vente assure des marges comparables à d’autres cultures céréalières. Il y a peut-être aussi une opportunité à saisir, en tout cas la conjoncture semble plutôt favorable aux protéines végétales…

Le lupin est une culture économe en intrants, c’est également un bon précédent, il se récolte en août, et de ce fait, laisse du temps pour la mise en place de la culture suivante.

Alors pourquoi ce manque d’intérêt pour la culture ? Sans doute que l’irrégularité dans les rendements n’a pas été un facteur encourageant. D’autant que la moyenne de rendement, depuis quelques années, a plutôt tendance à baisser. D’un rendement moyen de 35 quintaux en 1995, il plafonne aujourd’hui à 30 quintaux ! La raison principale semble être principalement due au report des dates de semis.

Utilisation en élevage de bovins lait ou viande :

Le lupin est un bon aliment pour les ruminants :

Il ne présente aucun risque d’acidose
Il constitue un bon substrat pour la fermentation microbienne
Son rapport ENERGIE-AZOTE est équivalent à un concentré VL de production.
Le lupin peut être consommé, sans risque, jusqu’à 6 Kg par jour pour des vaches laitières et 3 Kg pour des taurillons à l'engraissement,

Itinéraire cultural du lupin blanc doux de printemps :

Choix de la parcelle :

Sol sans calcaire actif (moins de 2,5 % de calcaire total)
Inoculation de la semence recommandée pour pH entre 6,5 et 7 et sur toutes les terres n’ayant jamais supporté de lupin
Implantation :

En terres battantes, il est recommandé de labourer juste avant le semis
Si semis en combiné (herse rotative - semoir) veillez à ne pas faire trop de terre fine.
Fertilisation : Azote : néant
Date de semis : pour la Charente-Maritime, préférer les semis précoces, dès le 15 janvier, au plus tard fin février.
Variétés : ALBAN, ARES pour des semis précoces, LUBLANC, AMIGA. pour les semis tardifs.
Densité de semis : semer à tous les rangs du semoir à céréales, l’objectif de densité à la récolte est de 60 plantes au m2. Suivant le PMG (poids de mille grains) compter entre 180 et 200 Kg à l’hectare.
Profondeur de semis : 2 à 3 cm.

Attention aux dégâts de limaces à la levée.
Irrigation :

Sauf déficit hydrique important avant la floraison, une ou deux irrigations après ce stade seront bien valorisées.

Champs de lupin sec

Récolte :

Souvent à partir de la mi-août dès que les graines atteignent 14 à 15 % d’eau.


Le Lupin : un bon produit pour la pêche
( lupinus albus (lupin blanc) et lupinus luteus (lupin jaune), famille des fabacées )

 

Le lupin est une plante fourragère et ornementale aux fleurs en grappes qui peut mesurer de 80 cm à 1.50 m. On reconnaît le lupin blanc du lupin jaune à la couleur de la fleur et non pas à la couleur des graines.

 

Qualités nutritives :

Valeurs nutritives du lupin jaune pour 100 g

Protéines……………………………36 g

Lipides…………………………….…9 g

Hydrates de carbone………………..40 g

Sels minéraux………………………..6 g

Fibres……………………………….10 g

 

En raison des matières azotées qu’il contient, le lupin est classé dans la catégorie des « engrais verts ». Il est également riche en minéraux, tels que le phosphore et le calcium et en acides aminés comme la lysine et la thréonine. Sa valeur nutritive est nettement supérieure à celle du maïs, et sa teneur importante en matière grasse ( 8 à12 % ) lui confère une valeur énergétique élevée. Avec le soja, c’est la légumineuse la plus riche en hydrate de carbone et en protéines brutes. Le taux de celles-ci varie en fonction de l’espèce ( de 35 à 50 % ). Ainsi le lupin blanc en possède 36 %, le lupin jaune 40%, le lupin bleu (lupinus angustifolius) de 35 à 40 % et le lupin changeant (lupinus mutabilis), de loin le plus riche, plus de 50 %. Sans être exceptionnel, le goût de la graine de lupin est agréable. En revanche, sa peau est coriace. Enfin, le lupin entre dans la catégorie des graines faciles à faire germer, ce qui ne laissera aucun pêcheur indifférent.

La pêche grâce au Lupin :


L’union fait la force .

Sa préparation est très simple : un trempage et une légère cuisson suffisent généralement à enlever son amertume résiduelle à laquelle les carpes peuvent être sensibles. On peut aussi la faire disparaître, en ajoutant du sucre, du sel ou des épices à la cuisson. Attention tout de même à ne pas trop le faire bouillir car il devient alors très fragile et inutilisable pour l’eschage. Le pouvoir gonflant d’un lupin étant très important (300%), il faut donc veiller à la qualité de l’eau utilisée (de préférence, de source ou, mieux encore, celle du plan d’eau pêché) car celle-ci va constituer les deux tiers de la graine après trempage.

Pour l’amorçage proprement dit, il est préférable d’associer le lupin avec une céréale. D’un point de vue nutritif, le mariage des deux est intéressant pour la complémentation alimentaire (voir « intérêts des graines »). D’autre part, pour que l’amorçage attire le plus grand nombre possible de poissons, il est aussi préférable de mélanger les graines de tailles et de valeurs nutritives différentes. Il est facile, en effet, de deviner que, dans un même banc de carpes, évoluent des « goulues », des difficiles, des curieuses, des opportunistes, des jeunes, des vielles roublardes, des déjà rassasiées après passage sur un autre poste…Et qu’aucune n’aura donc les mêmes envies en passant sur le vôtre.

 

Illustration pratique
L’utilisation du lupin comme esche sur un amorçage simple au maïs peut être tout à fait payant. Visuellement la carpe peut associer la présentation de plusieurs graines sur un cheveu comme une bouchée (de mais) de choix.

En extension, l’association du lupin avec des bouillettes s’avère tout aussi efficace et permet de s’offrir quelques fantaisies qui n’enlève rien à l’efficacité. Suivant le nombre de graines de lupin que l’on met sur le cheveu, il faut faire attention à leur présentation et utiliser une taille d’hameçon appropriée. Si l’on esche une seule graine de lupin, la taille de l’hameçon peut être revue à la baisse. Dans ce cas précis, il vaut mieux placer le lupin en biais sur le cheveu pour éviter que l’hameçon soit complètement masqué, ce qui pourrait nuire lors de l’engamage et du ferrage. Pourquoi en biais ? Tout simplement parce que le lupin est une graine dicotylédone ( constituée de deux cotylédons séparables qui ne sont tenus que par la peau de la graine ), ce qui empêche son utilisation dans le sens de la longueur puisqu’elle ne pourrait supporter des lancers appuyer sans se disloquer. En revanche, l’eschage reste normal ( par le centre ) avec plusieurs graines de lupin ( 4 au maximum ).

Amorçage et conséquences
La décomposition très lente par fermentation du lupin est un facteur très intéressant pour la pêche car, même si l’on a eu la main trop lourde lors d’un amorçage, le coup n’est pas pour autant « pourri » ou pestilentiel. Tout au plus, les touches potentielles de carpes seront réduites c’est un aspect que beaucoup négligent, mais il faut savoir qu’il y a des graines qui pourrissent très vite même dans un volume d’eau important, et ceci avec une rapidité proportionnelle à la température du milieu. La nature du fond entre aussi dans la catégorie des accélérateurs de décomposition.

Voilà donc encore une graine complète, naturelle et reconnue comme un « don du ciel » par les carpes. En solo ou en montage tricheur, essayez-la. Vous ne le regretterez certainement pas.



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