Les abeilles et leur milieu :


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Le miel est très bon quand il est fait naturellement, nous aimons notre métier et nous sommes conscients de la qualité de notre travail, c'est pour cela que nous sommes dans l'agriculture bio pour amener de bon produits sur notre table......

 

A travers les différentes photos, vous découvrirez, la récolte et l'extraction du miel à Longuevergne, tous en ayant en plus du son et des gifs animées pour faire plus réaliste et vous donnez l'impression de travailler avec nous sur le moment présent des photos. N'oubliez pas de lire le reste de l'article écrits après les photos pour apprendre encore plus notre métier..

 

les abeilles

Vue sur une partie du rucher

Ruches à trois corps

enfumage des ruches

Ouverture du couvercle

Séparation de corps pour récupérer le miel

Le miel va chez papi

Centrifugeuse à miel

Fin de la récolte du miel

 

ABEILLE

Insecte dont le plus connu est l’abeille domestique vivant dans une ruche et produisant du miel .
Classe: Insectes; ordre: Hyménoptères; super-famille: Apoïdés.
Les Abeilles rassemblent deux familles, les Sphéniscidés (7 700 espèces, toutes solitaires) et les Apidés, comprenant 20 000 espèces dans le monde entier, dont moins de 15 p. 100 sont sociales. C’est le cas des espèces classées dans le genre Apis: Apis mellifera, notre abeille domestique ou abeille mellifère, originaire d’Inde et présente sur tous les continents, avec de nombreuses races géographiques, et trois espèces asiatiques (Apis cerana, Apis dorsata et Apis florea).
Les abeilles domestiques vivent en sociétés organisées, au sein d’une ruche, les colonies sauvages dans un nid construit dans de vieux arbres ou sous des surplombs rocheux. Ces sociétés supérieures comprennent trois castes d’adultes: une reine, seule femelle pondeuse (taille: 20 mm), une centaine de mâles ou faux bourdons (taille: de 14 à 18 mm), uniquement reproducteurs, et quelques dizaines de milliers d’ouvrières (taille: de 10 à 15 mm), femelles stériles qui assurent tout le travail de la colonie. La fonction de ces dernières varie avec leur âge: elles sont successivement nettoyeuses, nourrices, bâtisseuses, magasinières, gardiennes et enfin butineuses, récoltant nectar et pollen pendant quelques semaines avant de mourir. Les butineuses – qui récoltent le pollen dans des «corbeilles» situées sur leur troisième paire de pattes – indiquent la localisation d’une source de nourriture par une danse élaborée («le langage dansé des abeilles»). La reine assure la cohésion du groupe grâce à une substance chimique, la phéromone royale, transmise à toutes les ouvrières. Ces dernières, comme chez les guêpes, sont munies, à l’extrémité de leur abdomen, d’un aiguillon, relié à une poche à venin, qui provoque une piqûre souvent douloureuse.
La reine pond, à la belle saison, de 1 500 à 2 000 œufs par jour, à l’origine de tous les membres de la colonie. Les œufs fécondés donnent des femelles: des ouvrières ou de futures reines. Ces dernières sont élevées dans des alvéoles de grande taille (cellules royales) et nourries exclusivement de gelée royale (sécrétion issue des glandes pharyngiennes des ouvrières). Les œufs non fécondés donnent des mâles. La durée du développement de l’œuf à l’adulte varie selon le type d’individu: 16 jours pour les reines, 21 jours pour les ouvrières et 24 jours pour les mâles.
Après la métamorphose, la première reine à éclore sera la future reine de la colonie. L’ancienne reine aura déjà quitté le nid avec un groupe d’ouvrières pour fonder une nouvelle colonie, c’est l’essaimage. La future reine est fécondée par les mâles au cours d’un seul et unique vol nuptial; le sperme, stocké dans une spermathèque, sera utilisé pendant toute sa vie (plusieurs années). Les mâles meurent à la fin de l’été.
À l’automne, la ruche n’élève plus d’abeilles; en hiver, elle entre en semi-hibernation et vit sur la réserve de miel et de pollen. La reine, au centre d’un groupe réduit d’ouvrières (quelques milliers), est réchauffée par la chaleur produite par les vibrations des muscles des ailes des ouvrières. Les colonies d’abeilles sont donc pérennes, à la différence, par exemple, de celles des bourdons ou des guêpes.
Divinité des Égyptiens et des Grecs, symbole des premiers rois de France, l’abeille est présente tout au long de l’histoire de l’humanité. Elle joue aussi un rôle écologique important, en assurant la pollinisation des plantes sauvages et des cultures. C’est une précieuse auxiliaire.

APICULTURE

Art d’élever les abeilles domestiques (Apis mellifera ) en vue de la récolte du miel et de la cire. L’apiculteur fournit à la colonie d’abeilles un logement approprié: la ruche. Les ruches groupées en un même endroit constituent un rucher. La récolte du miel se fait par des procédés différents selon que l’apiculture est primitive ou moderne.
Apiculture primitive : elle consiste à recueillir les essaims naturels et à les loger dans des ruches à rayons fixes dont le volume n’est pas modifiable. À la fin de la saison active (oct.-nov.), lorsque les abeilles ont amassé suffisamment de provisions, elles sont sacrifiées (généralement par asphyxie) et la ruche est vidée de son contenu. Le miel est séparé de la cire par pressage (miel de presse). L’apiculteur conserve à l’automne au moins la moitié de ses ruches, de telle sorte que les essaims naturels du printemps suivant rétabliront l’effectif normal. Il existe une variante: les abeilles ne sont pas sacrifiées; l’apiculteur prélève chaque année quelques rayons de miel au moyen d’un couteau spécial («taille» des ruches), généralement au début du printemps. L’apiculture primitive est en voie de disparition en Europe. Elle reste très importante en Afrique et en Asie. Elle ne nécessite pas d’investissements; le travail à effectuer est simple et purement saisonnier, tandis que la production de cire est importante. Elle présente cependant des inconvénients: le miel produit est souvent de qualité inférieure; les rendements sont faibles; les interventions en cas de maladie des abeilles, de famine, de perte de la reine sont difficiles ou impossibles; la dépendance vis-à-vis des facteurs externes (flore et conditions météorologiques) est maximale.
Apiculture moderne : elle repose essentiellement sur l’utilisation de ruches à cadres mobiles. Cette technique permet d’agrandir ou de réduire à volonté le volume dont disposent les abeilles, d’examiner tous les rayons sans perturber la colonie, de faire facilement des essaims artificiels, de changer les reines âgées ou défectueuses, d’extraire le miel par centrifugation sans détruire les rayons, d’agir efficacement sur le développement de la colonie, de déplacer les ruches d’une région à une autre pour une meilleure utilisation des ressources mellifères. Ces avantages importants compensent largement les investissements nécessaires. L’apiculture moderne peut être extensive: elle se rapproche alors de l’apiculture primitive, dont elle ne se distingue que par l’utilisation des ruches à cadres mobiles qui permettent de récolter le miel dans de bonnes conditions d’hygiène et sans tuer les abeilles, de contrôler l’état sanitaire des colonies et d’intervenir à chaque fois qu’il est nécessaire. Elle peut être intensive lorsque l’apiculteur pratique l’élevage des reines et la sélection des souches les plus productives, l’apiculture transhumante (dite aussi pastorale), le contrôle de l’essaimage naturel, les nourrissements destinés à accélérer le développement des colonies. L’apiculture moderne, extensive ou intensive, est pratiquée par des apiculteurs professionnels qui exploitent de cinq cents à trois mille ruches ainsi que par de très nombreux amateurs pour lesquels elle constitue soit une distraction, soit une activité secondaire rentable.
Compte tenu du rôle essentiel joué par les abeilles dans la pollinisation de nombreuses plantes cultivées, l’apiculture constitue une activité indispensable à l’agriculture. On compte, en France, un million de ruches environ, presque toutes à cadres mobiles, qui produisent entre 8 000 et 15 000 tonnes de miel par an. La production à la ruche est très variable. On estime que les services de pollinisation rendus à l’agriculture par les abeilles représentent plus de dix fois la valeur du miel produit.

 

GELÉE ROYALE

Sécrétion des glandes pharyngiennes des abeilles nourrices, la gelée royale constitue la base de l’alimentation des jeunes larves d’ouvrières et l’aliment exclusif des larves de reines. Elle entre également dans l’alimentation des reines adultes. Elle a l’aspect d’une bouillie blanchâtre tirant sur le jaune; son odeur acide est caractéristique; sa saveur est plutôt brûlante. Elle renferme 60 à 70 p. 100 d’eau. La matière sèche contient environ 50 p. 100 de protéines, 10 à 15 p. 100 de matières grasses, 20 à 25 p. 100 de glucides et 2 à 3 p. 100 de matières minérales. Son pH est de 4,1 à 4,2. La gelée royale est riche en vitamines du groupe B (forte teneur en acide pantothénique), en acides aminés libres et en acétylcholine. Elle contient de nombreuses substances encore mal identifiées. L’acide hydroxy-10-décène 2-oïque est spécifique de la gelée royale: il semble jouer un rôle important d’hormone «sociale» (phéromone), maintenant la cohésion des individus qui sont assemblés dans la ruche. La croissance extrêmement rapide de la larve de reine nourrie exclusivement de gelée royale et le fait que cette nourriture lui permet de se développer en femelle parfaite pouvant vivre plusieurs années sont à l’origine des recherches entreprises depuis 1950 par les biologistes pour expliquer son activité. Elles ont été facilitées par la mise au point de méthodes de production de la gelée royale qui sont dérivées des méthodes de production des reines et qui ont permis d’abaisser beaucoup son prix de revient. Chez l’homme, les essais cliniques ont montré une action euphorisante qui pourrait être rapportée à l’effet hyperglycémiant. La gelée royale semble également intéressante dans le traitement de la sénescence (R. Chauvin, 1959). La gelée royale est habituellement consommée en mélange avec le miel (1 à 2 p. 100), ou pure, ou lyophilisée. Elle est utilisée aussi en cosmétologie.

MIEL

La définition donnée en 1969 par la commission du Codex alimentarius F.A.O.-O.M.S. est la suivante: «Le miel est la substance sucrée produite par les abeilles mellifiques à partir du nectar des fleurs ou des sécrétions provenant de parties vivantes de plantes, ou se trouvant sur elles, qu’elles butinent , transforment, combinent avec des matières spécifiques et emmagasinent dans les rayons de la ruche.» Le miel est constitué essentiellement par une solution sursaturée de différents sucres dont les deux principaux sont le glucose et le fructose (lévulose). La teneur en eau est en moyenne de 17 p. 100 (A 3 p. 100). Les sucres représentent 90 à 98 p. 100 de la matière sèche; outre les deux sucres principaux, on trouve du maltose, du saccharose, du mélézitose, etc. (en tout dix à quinze sucres). Les constituants autres que les sucres, et dont la présence est constante, sont des acides organiques, des acides aminés libres, des protéines, des enzymes, des matières minérales, des pigments et des substances plus ou moins volatiles responsables de l’arôme du miel. Le miel contient également des éléments figurés: grains de pollen, spores de champignons, algues microscopiques, levures, etc., dont l’identification sous le microscope permet d’obtenir des renseignements sur l’origine florale et géographique (analyse pollinique des miels ou mélisso-palynologie). Au moment de leur récolte, tous les miels sont à l’état liquide. Avec le temps, ils deviennent plus ou moins solides du fait de la cristallisation spontanée des sucres (principalement le glucose). Un réchauffement à 60 0C les ramène en solution et le miel redevient liquide pour un certain temps. Selon les plantes dont ils proviennent, les miels présentent des caractéristiques physico-chimiques et organoleptiques différentes. La coloration va d’une teinte presque incolore au brun sombre. Les proportions des différents sucres sont variables; la fraction constituée par les substances autres que les sucres est, elle aussi, d’une grande variabilité. En conséquence, chaque miel a sa «personnalité» propre. Il existe, en France, un certain nombre de plantes mellifères qui, par leur abondance et leur richesse en nectar, sont susceptibles de fournir des miels bien caractéristiques: lavande, bruyère, romarin, colza, trèfle, robinier faux-acacia, châtaignier, sainfoin. Les sapins et les épicéas donnent des miels de miellat. Les miellats sont des matières sucrées excrétées par des hémiptères qui se nourrissent de sève. Les miels de miellat de sapin sont parmi les plus estimés (miel des Vosges, miel du Jura.)
Le miel possède des propriétés médicinales qui sont connues depuis l’Antiquité; les recherches modernes y ont mis en évidence des substances antibactériennes (inhibine) et confirmé quelques propriétés intéressantes dans le traitement d’affections diverses. En tant qu’aliment, le miel apporte sous un faible volume des sucres directement assimilables, ce qui justifie l’emploi qu’en font les sportifs devant fournir un effort continu (coureurs cyclistes, alpinistes...). La technologie du miel a fait, dans les vingt dernières années, des progrès importants. On s’attache, par des méthodes de récolte, de conditionnement et de conservation appropriées, à conserver au produit commercialisé sa composition naturelle tout en lui donnant une présentation aussi satisfaisante que possible pour le consommateur: maintien à l’état liquide pendant plusieurs mois ou cristallisation contrôlée permettant d’obtenir une consistance agréable, sélection des miels uni floraux (sapin, romarin, lavande) de valeur commerciale plus élevée que les miels courants, dépourvus de dominante florale précise et appelés couramment «miels toutes fleurs».

RUCHE

Réceptacle dans lequel l’apiculteur loge les abeilles. Par extension, la ruche est l’ensemble constitué par le réceptacle et la colonie. Dans un sens plus général, ruche désigne la société animale que constituent les abeilles. Les ruches à rayons fixes sont des récipients d’une capacité de 30 à 40 litres, en forme de cloche ou de cylindre, fabriqués avec des matériaux tels que la paille, le liège, la terre cuite, le bois (troncs d’arbre évidés). Les abeilles y construisent librement leurs rayons de cire qu’elles accrochent aux parois. Les «paniers» ou «bournacs» sont des ruches construites en pailles ou en bourdaine tressée recouverte de boue séchée; les «bucs» sont des troncs d’arbres évidés recouverts d’une pierre plate. Les ruches à rayons fixes sont utilisées en apiculture primitive.
Les ruches à cadres mobiles (invention du XIXE s.) sont des caisses de bois dans lesquelles on suspend des cadres, également en bois, dans lesquels les abeilles construisent un rayon de cire, le plus souvent à partir d’une fondation (feuille de cire gaufrée) mise en place par l’apiculteur et maintenue par une armature de fil de fer fin. Les cadres reposant sur des épaulements peuvent être facilement retirés de la ruche, utilisés pour diverses manipulations ou enlevés pour en extraire le miel par centrifugation. Les ruches à cadres mobiles les plus courantes sont à agrandissement vertical; la superposition de deux ou plusieurs caisses permet d’adapter le volume aux besoins des abeilles: volume réduit pendant l’hiver, volume double ou triple au printemps ou en été lorsque la colonie se développe et constitue ses réserves de miel. Selon les dimensions des cadres utilisés et le nombre de cadres par caisse on distingue divers modèles de ruches (exemple: ruche Datant, 10 cadres de 27 Œ 42 cm). Les apiculteurs choissent le modèle le mieux adapté aux besoins des abeilles dans les conditions locales de flore et de climat.

 

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